jeudi 19 novembre 2015

Sur les pas de Gandhi ...



Qu’arriverai-t-il si Gandhi était encore vivant? Quel serait son point de vue sur les démocraties actuelles? Saurions-nous oser suivre les pas de Gandhi?

La notion de démocratie varie d’un individu à l’autre ainsi que d’une culture à une autre. En partant des racines grecques,  dêmos fait référence au peuple et kratos correspond au pouvoir.  La démocratie demeure donc un régime dans lequel le peuple exerce le pouvoir. La démocratie contemporaine a donné naissance aux institutions. La démocratie en Europe et la démocratie en Amérique connaissent une histoire variable à travers le temps. 

En Amérique, les écrits d’Alexis de Tocqueville montrent que la démocratie repose sur les bases d’une constitution fédérale qui regroupe divers mécanismes de représentation tels que le pouvoir législatif et exécutif. L’ensemble des mécanismes de la constitution assurent la liberté. Dans la vision d’Alexis de Tocqueville, la démocratie connaît une évolution puisque plus la société progresse, plus elle a besoin de se doter des lois pour mieux encadrer les actions des citoyens. Depuis cette époque, l’Amérique ainsi que le monde entier ont connu un grand développement et dans bien des cas divers enjeux. Les relations entre les États ainsi qu’entre les individus ont connu parfois des bouleversements qui ont marqué certaines sociétés. Pour établir un ordre, il a fallu adopter des mesures collectives et des lois. Gandhi avait mentionné un jour que : "Une loi doit avant tout être une loi juste.» Cette observation nous révèle qu’une loi devrait assurer l’égalité des citoyens au sein d’une démocratie. Il s’agit d’un principe qui dans l’Histoire a donné à l’individu le droit de de passer de la féodalité à un régime d’égalité. Or, pour vivre une telle évolution, il faut des mécanismes pacifiques. 

Pour Gandhi on peut atteindre la démocratie dans un climat de paix. Dans le contexte international actuel, assurer la démocratie est devenu un enjeu pour tous les humains qui aspirent à vivre en démocratie. Les efforts qu’un individu consacre pour revitaliser et renforcer la paix dans le monde peuvent sembler minimes. Cependant, il est impératif que chaque humain puisse ajouter un grain de sable pour la construction d’un monde meilleur.  Telle est la pensée de Gandhi… : "Tout ce que tu feras sera dérisoire, mais il est essentiel que tu le fasses".

mercredi 11 novembre 2015

samedi 7 novembre 2015

L'avenir de la démocratie



Depuis que la mondialisation a ouvert les portes à aux échanges commerciaux et aux migrations, l’État subit une évolution économique ainsi que démocratique au sein des institutions. L’État moderne donne l’image de s’adapter aux enjeux socio-économiques et adopte des mesures d’éthique qui font augmenter la confiance des citoyens avec les institutions démocratiques. Bien souvent ces mesures sont fragiles et peuvent être affectées par les actions internes de l’organisation. L’État doit aussi faire face aux pressions externes et aux organisations qui gravitent autour des institutions démocratiques. En souhaitant répondre aux exigences de la clientèle, l’État vit avec plusieurs défis et la marge de manœuvre est limitée pour garder un équilibre. Dans la balance du pouvoir, l’État devrait savoir mesurer ce qui est juste et équitable pour tous les citoyens. Dans la société moderne, l’État doit parfois prendre des décisions qui ne sont pas acceptées par tous les citoyens. L’opinion publique est ainsi en mouvance au gré des orientations politiques de l’État.

 Les dépenses injustifiées, les contrats offerts au privé sans une surveillance continue peuvent mettre en péril l’image ainsi que les opérations de l’État. Le rôle de l’État ne se limite pas à gérer l’administration puisqu’il doit aussi prendre des mesures pour éliminer la pauvreté. Savoir choisir la meilleure orientation pour trouver une solution aux problèmes de la société mérite une réflexion.
Il est important de prendre conscience que les orientations politiques d’un État peuvent conduire l’économie à un déclin où il n’existe pas un équilibre entre les revenus et les dépenses. Dans plusieurs pays, les faits historiques montrent comment les dépenses de l’État augmentent alors que les revenus dans certaines économies se font plutôt rares. La Grèce est un exemple de ce type de gestion qui se caractérise par un haut niveau de dépenses et un faible revenu à l’intérieur d’un marché qui est très complexe. Ce n’est pas le seul État qui est vulnérable aux effets de la mondialisation puisque d’autres pays comme l’Italie semblent s’engager dans une économie qui est loin d’être prospère. 

Pour pouvoir répondre aux besoins des organisations et des citoyens dans l’atmosphère de la mondialisation, l’État ne devrait pas dériver vers des décisions qui améliorent à court terme la société mais de renouveler les orientations pour consolider la nation à long terme. Il devient alors essentiel de savoir innover pour créer de la richesse collective et de revoir la gouvernance pour assurer le bien être de la collectivité. Cela implique que l’État doit adopter des politiques qui améliorent les investissements et l’emploi et qui répondent aux besoins des citoyens. Tout projet politique doit ainsi s’harmoniser de manière juste et équitable pour mieux construire l’avenir de la démocratie.